Avant de vous parler de ma prochaine publication, j'aimerais introduire ce que peu de femme connaissent et ce que tous devrions savoir sur l'histoire de nos menstruations.
Depuis la nuit des temps, les femmes ont toujours eu des périodes de menstruations. Pour certaines ethnies, ces périodes étaient considérées comme sacrées. C'était un moment où la femme recouvrait son plein pouvoir féminin, elle entrait en purification. Le sang menstruel était sacré et utilisé pour faire des élixirs de vie chez les Égyptiens et entrait dans la composition des offrandes pour les fêtes de renouveau chez les Grecs.
Ce qui change à travers le temps, c'est l'image des femmes menstruées et la manière de vivre cette période mensuelle. Beaucoup trouve cette période dégueulasse impropre et inconfortable.Comme les serviettes hygiéniques et les tampons jetables n'existaient pas, les femmes avaient l'habitude d'utiliser les ressources naturelles pour ne pas être gênées par l'écoulement de sang. Elles enroulaient autour d'un petit morceau de bois, du lin, de la mousse végétale et du coton qu'elles plaçaient dans le vagin. Puis, vers les années 1800, aux États-Unis, les femmes portaient des sacs à chiffons qui contenaient des morceaux de tissus. Ces tissus étaient ensuite bouillis à la fin du cycle et, petit à petit, la serviette hygiénique à fait son apparition.
Dans notre monde aseptisé et, où la surconsommation est en hausse, ces manières ancestrales ont été remplacées par les produits jetables que nous connaissons aujourd'hui. Les grandes industries roulent sur l'or et profite du fait que les femmes ne peuvent se passer de leur produits. De nos jours, qui d'entre vous n'a jamais souhaité de faire disparaître ses règles? Continuer la pilule un ou deux mois consécutifs pour sauter un cycle en prévision d'un voyage ou autre évènement La perception des menstruations a changé avec le temps. Nous ne vénérons pas ce cycle comme les femmes des siècles passés l'on fait.
En 1931, le Dr Earl Hass a l'idée d'utiliser des compresses chirurgicales comme protections périodiques. Il crée le Tampax. L'idée est ensuite brevetée et, en 1933, Gertrude Tenderich rachète la licence. Mais, la gêne de montrer ce nouveau produit empêche de publiciser le concept. De plus, son mode d'utilisation rebute plusieurs femmes.
Mais, au début des années 1930, les coupes menstruelles sont également créées. C'est sur ce sujet que je veux en venir, dans une deuxième publication. Contrairement au Tampax, elles ne font pas preuve de beaucoup d'intérêts. Le principe de réutilisation n'est pas payant pour les grandes industries ! Ainsi, en 1933 le Canadien Lester J. Goddard obtient un brevet sur le réceptacle vaginal pour la Coezene Compagny à Miami. La première coupe commercialisée serait la Dain cup, distribuée par la Dainty Maid Inc. Compagny of Middlefield Connecticut. Ce n'est qu'en 1937 grâce à la chanteuse américaine Léona Chalmers, que l'ont doit la commercialisation de la Tassette. Hélas, elle n'a pas eu beaucoup de succès, à cause de la pénurie de caoutchouc engendrée par la Seconde Guerre Mondiale et les réticences des femmes de l'époque à insérer leur doigts dans leur vagin. La Tassette tombera dans l'oubli jusqu'à la fin du 20ième siècle. À la même époque, les tampons avec avec applicateur furent créés et trouvèrent leur place sur le marché.
À l'heure où l'on nous parle de déjouer Dame Nature dans les publicité d'hygiène féminine, tenter de supprimer ses règles avec les contraceptifs ou garder des tampons plus longtemps peuvent avoir des conséquences sur notre santé, notre corps et sur la nature elle-même.
Les tampons et les serviettes synthétiques que nous imposons à notre corps chaque mois contiennent des produits chimiques et même certains des déodorants. Citons par exemple, la dioxine, un produit hautement toxique pour l'être humain. Puis après on se demande pourquoi il y a augmentation du risque de cancer du col de l'utérus, d'affaiblissement du système immunitaire, d'infections vaginales etc... La paroi vaginale étant très absorbante, les produits chimiques qui composent les tampons n'ont alors aucune difficulté à pénétrer notre organisme.
Savez-vous qu'une femme utilise de 9000 à 10 000 protections sanitaires dans sa vie ! Tous jetées dans les toilettes, ou aux ordures, polluant la planète et les océans.
Consultez ici, une étude inquiétante.
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